dimanche 1 mars 2009

Suite du Week end découverte


-7 - Qu’ est Porto-Novo ?
C’est la capitale administrative du Bénin.
C’est la deuxième ville avec 190 000 habitants.( Rappels Cotonou est la capitale économique du pays avec ses 3 millions d’habitants). C’est une ville provinciale, pleine de charme. On y sent l’influence des Brésiliens (descendants d’esclaves
revenus au pays) qui ont introduit le style afro-brésilien dans l’architecture de la ville. Porto-Novo, appelée la cité rouge est au bord de la lagune, ville touristique vers l’ouest et économique vers l’est . C’est en effet par la lagune qui borde la cité rouge et débouche au Nigéria que transitent les marchandises en contre bande ( essence et appareils électroménagers …)














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-8 - la pirogue à moteur .
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Les six Zems sont tous là et nous déposent près de la lagune.
Je prends les coordonnées de Romain, mon pilote qui accepte d'être mon guide si je reviens passer quelques jours ici à la fin de mon séjour. La barque motorisée, avec un très jeune pilote, est là. Il nous attend.
Notre ballade sur l’eau durera trois heures.
Nos appareils photos ne peuvent pas retransmettre ce paysage magnifique et grandiose qui se déroule sous nos yeux ! immensité, calme,beauté de ces lieux que nous traversons...
Nous circulons sur des voies d’eau de plus en plus larges pour arriver au lac Nokoué.
Partout sur ce lac , on pêche à l’épervier, avec un filet lesté lancé dans l’eau.
Une autre technique de pêche originale est à partir des akadjas.
Avec des pieux et des branchages, les pêcheurs forment de vastes enclos où sont pris au piège des poissons aussi divers que les silures, les carpes, les soles, les tilapias, les mulets…
car l’eau douce du fleuve se mélange avec l’eau de mer qui communique avec la lagune.
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La pêche à akadja présente un gros inconvénient. Au fil du temps, les branchages pourrissent et contribuent au comblement du lac.
Nous rencontrons des pirogues très chargées commerçant entre le Nigéria et Cotonou.
Nous longeons des villages semi-lacustres et voyons des oiseaux en quantité ( hérons, cormorans, aigrettes, martin pêcheurs: un bonheur pour Boris et Léo qui passeraient des heures à observer ces oiseaux!). Ils restent immobiles sur les branches et filets malgré notre passage.
Notre pirogue s’arrête à un embarcadère,le terminus de notre premier circuit nautique..
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Nous sommes arrivés .....
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-9 - Arrivée à Ganvié : la Venise d‘ Afrique.

Notre pirogue s’est donc arrêtée à l’embarcadère de cette bourgade lacustre( la plus importante), entièrement construite sur pilotis. Devant nous, un grand panneau : auberge carrefour Ganvié avec un bar restaurant et quelques chambres . Nous montons quelques marches et arrivons sur une placette carrée entourée d’une boutique de souvenirs et de l’auberge signalée par le panneau. . Les touristes se précipitent pour les souvenirs(accueil chaleureux de la vendeuse Aline) .La petite auberge aux chambres coquettes ont une toilette personnelle. Nous allons déjeuner au petit snack. Sur la grande table, sont déposés nos assiettes, des demi-avocats, des pains, deux boites de sardines à l’huile, deux boites de thon, une boite de vache qui rit(fromage que l'on retrouve dans tous les pays) et comme dessert, des quartiers d’ananas . Spécialité africaine : un avocat écrasé à la fourchette, mélangé avec des miettes de thon mis dans un demi pain. Cette petite ville est structurée en rues, quartiers et marchés auxquels on accède en pirogue.
Les cases ont une ossature constituée de pieux en bois sur lesquels viennent se fixer des branchages tressés ou bambou. Elles sont surmontées d’un toit de chaume.
La pêche est la principale activité de ces 40 000 Toffinous (habitants de l’eau). Le marché flottant avec ses barques chargées de tomates bien rouges et de fruits. .




Nous sommes obligés de quitter cette cité lacustre pour rentrer. Nous allons finir la traversée du lac Nokoué. Nous retrouvons les paysages de ce matin.























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Nous avons donc passé ce dimanche sur l'eau.
Notre arrivée à l'embarcadaire d'Abomey-Calavi se fait au milieu de familles Béninoises chargées de sacs qui attendent des pirogues ou barques à moteurs pour rentrer sur leurs îles ....
Deux taxis nous attendent pour nous ramener à Ouidah.
Comme à l'aller, je monte, avec Francine et Delphin, dans une voiture. Ce sera Sylvestre notre chauffeur pour le retour.
Nous longeons l 'université nationale du Bénin sur plusieurs centaines de mètres. Elle se trouve à Abomey-Calavi, c'est à dire à la périphérie de Cotonou. Une mise à l 'écart de la grande ville pour tempérer les ardeurs contestatrices des étudiants. C 'est le seul établissement supérieur au Bénin et il n'accueille guère plus d 'une dizaine de milliers étudiants .






































































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