jeudi 26 mars 2009

Au revoir Grand Popo qu'il faut bien quitter !

1- Les villages de pêcheurs construits sur la plage !

L'océan, la lagune, les lacs et les fleuves... l'eau apparaît dans tous les paysages de la région. Les habitants vivent naturellement de la pêche. Les barques, pirogues et les filets sont partout présents et couvrent l'immense plage.

Les cabanes des pêcheurs, baties sous quelques cocotiers, sont regroupées sur le sable en de nombreux villages parfois très importants. C'est un habitat fait de cannes de bambou et de feuilles de cocotier étroitement enlacés pour entourer des cours ombragées de palmiers à huile et de cocotiers....










Une foule d'enfants et de femmes s' abritent dans ces cases attendant le retour de leurs hommes partis très tôt en mer. Sortir la pirogue de l'eau est un gros problème.









Il faut choisir les bonnes vagues, fournir beaucoup d'efforts, transporter tout à dos d'homme, et réussir à la monter sur la plage ( grosse dénivellation, vagues importantes, on ne se baigne pas en mer, poids de la pirogue creusée dans un tronc d'arbre).
La pirogue remontée, ce sont les femmes et enfants qui prennent le relai en ouvrant les filets pour décrocher les poissons piègés.










Jusqu'à la nuit tombée, une grande effervescence régne sur la longue plage. les hommes, à peine restaurés se remettent au travail pour réparer et préparer les filets pour le lendemain matin....



2- Visite de Gbékon , le village de Roger RocK

Roger et moi, montons sur un même zem pour parcourir rapidement les 5 km de route nouvellement pavée. En 2 jours, les ouvriers ont terminé les travaux.

Roger veut me donner un cours d'histoire, avant mon départ......Dans cette bourgade située sur la presqu'île d' Avlo, le temps s'est arrêté à l 'époque coloniale.






Les bâtiments construits à cette époque tombent en ruine. Certains ont même été engloutis par la mer.









Roger ne comprend pas quand je lui dis que je ne voudrais pas habiter dans ce village fait de ruines... Bien sûr, les Portuguais étaient les maîtres et maltraitaient la population. Les Français sont arrivés, ont repoussé les portuguais, ont libéré les détenus. Mes ancêtres étaient donc gentils ! !
Pour le village, ce sont des souvenirs assez proches, mais je préférerai une stèle et seulement une ruine ou deux au lieu de cet immense champs de ruines branlantes....


3- Au revoir Grand Popo et Berthold ...


Eh oui, je vais quitter le cyber de Grand Popo et mon jeune ami Berthold, père de 2 enfants de 2 ans et de 2 mois.



Berthold arrête un taxi. Je suis la première passagère et monte devant.
Le chauffeur klaxonne dès qu'il aperçoit un piéton au bord de la route. Parfois il s'arrête, fait une marche arrière en vain et repart car ce piéton regarde tout simplement la circulation.
Juste après le péage, nous allons attendre une dizaine de minutes. Deux femmes rassemblent leurs affaires et déposent dans le coffre des bassines et gros sacs. Elles montent à l'arière de la voiture. Nous poursuivons la route et finissons par être 6 passagers. Je me retrouve bloquée entre le chauffeur, son levier de vitesse et un Béninois très costaud.

C'est un taxi collectif.
Pour 1 000 francs, je parcours les 35 km et mettrai une bonne heure de trajet pour regagner Ouidah.

1 commentaire:

  1. Léa , tu es une personne merveilleuse , exceptionnelle ,je ne saurai comment le dire ,tu nous manques déja à Grand-Popo, principalement au Cyber , j'espère que tu es bien arrivé à Ouidah!
    Berthold.

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