mardi 31 mars 2009

Quelques remarques sur le Bénin

J'ai traversé Cotonou à l'arrivée avec Pierre, au retour ( l 'aéroport étant dans la ville) de nuit toujours avec Pierre et lors de notre premier week-end (en allant à Porto Novo) avec notre panne de voiture en plein carrefour . Je n'ai pas voulu visiter Cotonou. C'est la première ville du Bénin avec ses 3 millions d'habitants (sa population ne cesse de croître).
Son activité économique est très importante : sa prospérité est essentiellement liée à son port, port inter - états ( le Burkina, le Mali,...n'ayant pas d'accés à l 'Océan)
Croissance exponentielle qui engendre le bruit, la circulation, la pollution et l'insécurité ...
Tout ce qui me fait fuir, que je ne veux pas subir quand je peux l'éviter...
C'est certainement regrettable , jaurais aimé prendre et vous faire partager des photos de ses monuments ...
Promi , ce sera pour mon prochain séjour au Bénin
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- 1 - Les routes Béninoises !
Dés que nous prenons la route, nous voyons ces images, et comme cela n'arrive pas qu'aux autres, nous avons dû nous débrouiller : changer un pneu, pousser la voiture sur la route des pêches où nous étions ensablés, fourgotter dans le moteur, rajouter de l'eau dans le radiateur et dans les cas plus graves , demander de l'aide, trouver un mécanicien ou quelqu'un qui se dit l 'être....
Les taxis - brousse, camions sont tellement surchargés qu'on se demande comment ils peuvent avancer....
et.....
Comment leur chargement tient - il là haut .
....

- 2 - Les 504 Peugeot !

Ces vieux véhicules sont nombreux et servent de taxis-brousse.
Ils ne partent que lorsqu'ils sont complets, c'est - à - dire au moins 6 passagers en plus du chauffeur.
je les ai utilisés pour me rendre à Grand Popo.
ils sont le moyen de voyager pas cher, de rencontrer du monde et de parler....
Les taxis se reconnaissent à leur plaque orange.
Nous le voyons sur cette 4 chevaux jaune et verte de Cotonou.

Des épaves rouillées et désossées, des carcasses de voitures sont fréquentes le long des routes...
Elles restent là... Elles sont abandonnées ...
Qui les enlèvera ?
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- 3 - Les Zems !
Les taxis de ville sont très peu nombreux et sont remplacés par les zems.
Zem est le diminutif de zémidjan qui signifie "emmène moi vite! " en langue fon.
Ce sont les nombreux taxis-motos qui circulent dans toutes les villes.
Ils sont très pratiques dans les embouteillages , ne sont pas chers, slaloment entre les nids-de-poules, les piétons et les voitures. Sensations assurées lorsqu'on est assis à l'arrière...Une bonne dose de sensations fortes et de gaz d'échappement surtout à Cotonou....
Ils ne craignent pas les voies défoncées, difficilement praticables et vous déposent à votre porte, même la nuit si on l'a retenu à l'aller ! Nous en avons pris plusieurs. Quand on n'a pas les gros sacs à dos, on monte à deux .. Normalement
le chauffeur porte une chemise de couleur unie avec un numéro au dos (couleur verte à ouidah, jaune à Cotonou, bleue à Abomey ...)
Dés qu'on marche à pied, un chauffeur nous interpelle . Il faut négocier le prix avant de monter.(entre 100 et 300f ) .
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- 4 - Pour ralentir la vitesse des chauffards ..












Plusieurs techniques sont utilisées, un peu comme chez nous mais avec les moyens africains. : des obstacles à franchir ( dames couchées diverses) , des obstacles pour slalomer et à contourner (barrières mobiles ou des bidons reliés ensemble par une ficelle).
Ils sont très gros et nombreux sur les routes. Le port de Cotonou dessert tous les pays limitrophes. C 'est par lui que transitent toutes les marchandises, dont les carburants ce qui explique le nombre important de camions citernes sur les routes béninoises. Ces poids lourds stationnent sur le côté de la route, à la queue leu-leu, près des restos routiers. Les parkings ne sont pas prévus.....
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- 5 - Le plein d'essence .
On rencontre, de temps en temps, des stations d'essences, mais elles sont abandonnées, fermées comme celles -ci ou vides de clients .. .....
Parfois, une voiture stoppe quand même devant une pompe ....Pourquoi ? Les voitures se ravitaillent le long des routes !
En effet, sur toutes les voies, en campagne comme en ville, une multitude d'étalages avec des bouteilles en plastique, des bidons, des jerricanes de toutes contenances, des bonbonnes en verre....
Tous ces récipients sont pleins d'une essence plus ou moins trafiquée venue du Nigéria et exposée au soleil pendant plusieurs heures...
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Et voici quelques dernières images de mon séjour au Bénin .
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Alias, fils de Pierrette a su profiter de ma présence pour se faire aider en mathémathiques.
Très bon élève, il est en 4ème au collége Cercle du Génie . Il était présent dans ma classe. Aujourd'hui, nous travaillons en algèbre sur les développements, factorisations et produits remarquables...De très bons souvenirs pour moi .. Leçons que j'adorais car, en une heure, chaque élève passait au tableau noir puisque nous travaillions tous ensemble....
et , ici , quel cadre magnifique pour faire ces révisions...
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Nous aimons nous faire plaisir et revenons toujours du marché avec quelques bonnes choses . Les beignets , bonbons cailloux ou bananes sont appréciés car faciles à manger.
Pour les mangues de Léa, (vertes pour manger en salades comme elle le fait à la Réunion, ou mûres en dessert), les ananas et les papayes, il faut une volontaire courageuse et un peu de patience pour les éplucher.
Regardez Francine avec sa papaye. Pas facile de le faire ... sur le lavabo ! et avec quel couteau ! On a appris à faire face à tous les problèmes rencontrés !
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Un des derniers repas pris à la villa. .

Le gardien Sanson, étant de service ce jour là, est notre invité. Heureux, il apprécie notre geste et anime la conversation en parlant encore du pays . Pierrette qui a préparé le repas n'a pas pu se joindre à nous. Elle partage son temps entre sa famille et nous . Elle fait donc un va et vient permanent entre les deux habitations distantes d'une dizaine de mètres...
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Merci Pierrette pour ton sourire, ta gentillesse, ton courage et ta disponibilité...
Arrivant parfois boueux de nos week - ends, tu avais une brassée, un gros tas (eh oui, nous étions 5 ) de nos vêtements et sacs à dos très sales.
Nous hésitions à t'en donner autant, mais on entendait :" donnez , donnez je vais laver ça ".
Tu tirais l'eau du puits pour remplir tes bassines (l 'une était même percée !) et assise, tu savonnais , frottais, brossais ....
Quand nous rentrions le midi, les courses étaient faîtes, la table était garnie, le repas était prêt, le linge était étendu sur le fil à sécher...
Quelle Fée du logis es tu ? As tu une baguette magique ? Donne moi ton secret ?
le soir, le linge était plié dans ta grande bassine. Nous n'avions plus qu'à retrouver nos affaires personnelles .....
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Avec Septime , buvons à la santé du Bénin et à la prospérité des Béninois !
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Au revoir à tous et à bientôt ..... si Dieu le veut .



FIN de ce premier blog .... Le prochain ( c'est à dire la suite de mon séjour) viendra prochainement...

Vous n 'avez pas eu la semaine découverte du nord Bénin avec un super guide : Sanny appelé " le petit Père du Nord "





































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lundi 30 mars 2009

j'ai de la chance , le soleil est là mais .....

Où sont les 36 , 40 degrés des jours derniers au Bénin?

Je vais me réchauffer en continuant à vous conter mes aventures...

Message pour Fabienne, Francine,Valérie et Claude

Vous vouliez goûter aux combos. Vous demandiez à Pierrette de préparer des Combos.
Vous êtes repartis sans manger de combos ! Pourquoi ? ?
Regardez ces images !
La texture est un peu bizarre. C'est un peu glaireux, gluant, poisseux, visqueux, collant, peu appétissant.
De longs fils depuis le bol jusqu'à la fourchette puis ma bouche ! !
Qui aurait goûté cette préparation?
Qui aurait apprécié ce légume ?
Léa , oui bien sûr, car elle goûte à tout ! et connait déjà car ce sont les lalos de la Réunion
Francine , oui sans doute, par curiosité, car ouverte à tout !
Fabienne , peut être si elle ne songe pas trop à son tube digestif !
Valérie ? Claude ? une grosse grimace comme réponse !
Pierrette connait le refrain. elle sait que les yovos polis le mangent en fermant les yeux et en faisant des grimaces.... Elle préfère ne pas les mettre au menu !
Pauvre Pierrette, trop timide pour vous le dire.
Comme j 'en ai achetés au marché après votre départ, elle me les a préparés en m ' expliquant ce que je viens de vous annoncer...

Léa et sa bicyclette rouge .
Elle a été ma grande amie pendant mes trois semaines passées à Ouidah. Je n'avais pas d'antivol. Elle restait sur le trottoir.
Je la retrouvais toujours. Elle m'attendait fidèlement...

Avec elle, j 'ai rapidement connu la ville et savais donc m'orienter; ce qui faisait l'admiration de mes 4 jeunes amies. Je préfèrai bien souvent ma bicyclette aux zems.. Avec elle, j 'étais libre pour me déplacer en fonction de mes rencontres ou de mes désirs..
Sur les rues pavées comme sur les vons sablonneux, elle m'a toujours conduit à bon port.

Voyez ce jeune garçon, il veut me montrer des petits sentiers pour aller au marché de Kpassé.
Vous connaissez ce marché, j 'y suis déjà allée le vendredi 27 février....
oui, oui, et comptez cela fait juste cinq jours !
Il est vrai que circuler sur la grande route est très, très dangereux. J'ai donc accepté sa proposition.
Ma discussion avec sa maman terminée, je lui dis : "allez, on y va, prends ton vélo et je te suis " .
et lui, en guise de réponse s'installe sur mon porte-bagage... J'ai donc dû pédaler pendant vingt bonnes minutes.
Arrivés dans les embouteillages du marché, je lui ai confié ma bicyclette, le temps d'acheter quelques fruits et surtout un coupon de tissus.
Pas de problèmes au retour. Seulement des gens curieux et étonnés ...de voir une yovo pédaler pour deux sous un soleil ardent puisqu'il était midi...








cherchez ma bicyclette , elle est toujours là dans les environs....

Les Rencontres de Léa
je m'arrête chez un menuisier. Il me salue avec son "bonne arrivée", semble heureux de ma visite , accepte la séance photo,me montre les chaises qu'il fabrique sous sa pauvre barraque située sur le trottoir.



Rencontre d 'ouvriers très astucieux ! !
N 'ayant pas d'élévateur comme chez nous pour décharger un gros camion plein de sacs de ciment, ils utilisent des sacs pour faire un escalier. Impeccable ! Quel savoir faire !
Pour les transporter, ils n'ont que leurs épaules ou leur vélos .
Les plus chanceux ont une moto pour les transporter jusqu'à leur domicile....


Un petit arrêt à la maison de la culture (qui va devenir un grand arrêt ! ).
Située dans une des rues principales de Ouidah, nous passions souvent, à bicyclette, devant ce grand bâtiment au fond d'un parc. Nous n' étions jamais arrêtées, sans doute , faute de temps et pressées de rentrer à la villa.

Obligée d'abandonner le cyber à cause d'une panne d'électricité, je flâne dans la rue, et ma curiosité aidant, j 'entre et traverse le petit jardin...
Que peut on voir dans une maison de la culture ? Des expositions, des livres, disques, C.D., enfin quelques choses de ce genre ! ! Je pose donc mon vélo, ( je vous l 'ai bien dit, c'est mon compagnon ! ) et gravi les 3 ou 4 marches.



Un Monsieur m 'accueille. Et surprise ,
Rien de tout cela ! Seulement des chaises dans un grand hall .
Il est 11h.. Cet homme Septime attend ses invités (sa famille) car ils vont fêter un deuil. Quand le défunt est un vieux ( plus de 59 ans), la famille est heureuse et lui fait une grande fête.
La mort de cet homme de 88 ans remonte à un mois, il a été enterré ce mercredi et aujourd ' hui samedi c'est la fête. Septime m 'offre un verre de Wisky. Surprise par cette boisson, je lui dis que j'adore leur béninoise....Il me promet que j'en aurai plus tard car il vient de les mettre dans le frigo....
La famille arrive petit à petit... Je veux prendre congé , mais pas du tout, je suis invitée à participer à cette fête...
Septime, étant l'organisateur principal, me confie à sa soeur ainée...
Les frères et soeurs portent des vêtements fabriqués avec le même tissus.
Ils me questionnent, j'en fais autant...
Les boissons circulent: wisky, bière, vin, le tchouk ( leur bière de sorgho et mil), jus de fruits et bien sûr, le coca-cola...Il en est de meme des plats : poissons avec leur piron, poulet avec la pâte ( avec farine de maïs), beignets...
Une chance qu'on a le temps entre chaque plat. Peu de musique ici, mais celle d'un autre groupe installé sous un barnum dans le parc arrive jusqu'à nous ,ce qui complique nos discutions...
J'apprends que les 7 frères et soeurs sont du nord du pays: Parakou , Abomey mais qu'ils ont un pied à terre à Cotonou pour leur travail.
Le plus jeune, Antoine Basile, est un prince ( descendant du roi d'Abomey Béhanzin) . Passionné et passionnant, j'ai encore un cours d'histoire sur les 13 rois, sur leurs palais à Abomey....
La jeune soeur m'explique qu'elles sont jolies, qu ' elles n'ont pas sur le visage des cicatrices caractéristiques de leur ethnie. Normalement ces marques se font vers les 7 ans. Leur grand père a du se battre et payer une forte somme pour éviter ces marques à sa famille...


Il fait très chaud (soleil + boisson ), nous sortons nos chaises. Les bouteilles de vin blanc et rosé circulent toujours.....
Nous avons échangé les numéros de tél. ; adresses e-mails , puis vers 18h. nous avons rangé la salle, et chacun est reparti en voiture, en moto et moi sur ma bicyclette rouge ....

dimanche 29 mars 2009

Me voici arrivée chez moi à Rennes !

Vendredi soir, Pierre m'a déposée à l'aéroport de Cotonou vers 21h. Mes bagages ont été enregistrés vers 23h. Caroline et Claire rencontrées 48h plutôt à Grand Popo chez Gildas (vous connaissez si vous avez bien suivi le blog) sont arrivées pour s'envoler elles aussi avec Afriqayah. Nous allons donc voyager ensemble jusqu'à Paris. Ce sera plus agréable. Comme prévu, on a décollé à 1h 30 ce samedi matin. L'avion d' Afriqayah airways, un airbus 340, était peu chargé. On se plaçait comme on voulait. Comme beaucoup, j'avais donc 3 sièges pour moi. J'ai pu m'allonger et dormir. Le steward m'a réveillé pour le repas avec un "mamie, il faut manger". Quelle heure était il ? je n'en sais rien et me suis rendormie (je rattrappais la nuit, presque blanche, passée chez Pascaline). Le jour se levait lors de l'atterrissage à Tripoli vers les 7h.
Contrôle des passeports, nos bagages à main sont repassés au scanner, et nous passons dans une immense et unique salle d'attente vide à cette heure matinale. Mais, en l 'espace d'une heure, elle se remplira. Tripoli est une plaque tournante importante entre toute l ' Europe et toute l'Afrique. Devant attendre 2h30, j'ai fait un tour dans le duty free et une surprise : tous les prix ne sont affichés qu'en euros. Deux grosses télés occupent certains passagers. Des hommes se réfugient dans la mosquée.
Tripoli ( en arabe Tarabulus ) est la capitale de la Libye. C 'est une grande ville de 1,68 million d'habitants, construite sur une grande plaine de sable.






La ville est située au nord-ouest du pays ; elle s'étend au bord du désert, sur un morceau de territoire rocheux qui s'avance dans la Méditerranée, formant une baie. Tripoli est la plus grande ville, le principal port, et le plus grand centre industriel et commercial de Libye. C'est aussi le siège du gouvernement et de l'université Al-Fateh. Vu la longue histoire de la cité, beaucoup de sites à Tripoli sont d'un grand intérêt archéologique. Le climat est typiquement méditerranéen : étés chauds et secs, hivers frais, et quelques modestes précipitations..
Vers 9h.30, on nous dirige, après une nouvelle fouille, vers un bus qui nous conduit à notre B757, avion de la compagnie Euro Atlantic Airways. Avion encore à moitié vide. J'ai un hublot, mais la couche nuageuse m'empêche de voir le paysage. J'en profite donc pour me reposer et c'est la descente sur Roissy. Le voyage avion est terminé. Si le policier jette un rapide coup d'oeil sur mon passeport, il n'en ai pas de même pour les deux africains qui sont devant moi. Mes deux grosses valises arrivent sur le tapis. Elles sont bien là ! ! Mes souvenirs, mes 4 noix de coco, les cacahuettes et bonbons cocos de Pierrette pourront être distribués. La rumeur, qu'avec Afriqayah, (les billets sont moins chers) les valises étaient souvent perdues ou arrivaient quatre, cinq semaines après, est donc fausse.... Des douaniers, je n'en ai pas vus !


















Je retrouve la gare SNCF, un billet TGV Roissy Rennes, mon portable, quelques gouttes de pluie, et la fraîcheur .... Discutant avec une dame qui arrivait du Brésil, le trajet en train de 2h.30, me semble rapide.

Et quel bonheur de voir, à mon arrivée, mon petit fils Léo et son papa Boris qui me sourient et me tendent les bras. Les bagages vite chargés dans la voiture et me voici au milieu des miens pour terminer le week end en famille.










Et fêter l'anniversaire de Boris ! Eh oui, je suis en Bretagne !
Seize heures plutôt, j'étais à Cotonou !










Est ce un rêve ! Ai - je bien vécu cinq semaines en Afrique ?













vendredi 27 mars 2009

Mes dernières 24 heures à Ouidah

Petit message pour Boris !
Boris, je te souhaite un bon anniversaire en ce 27 mars. Fête le bien avec ta petite famille. Je pense beaucoup à vous; et si tout va bien, je vous retrouverai samedi et dimanche pour continuer la fête.
Gros gros bisous.

Par la même occasion je souhaîte aussi à Jean Claude L., un bon Anniversaire à Crédin.
Donc JOYEUX ANNIVERSAIRE à tous les deux ! ! !


- Ce jeudi vers 16h, Je retrouve la villa de Ouidah, Pierrette et Samson . Il fait toujours très chaud, je dirai même de plus en plus chaud à Ouidah ! !

- Depuis quelques heures, l'eau ne coule plus aux robinets. Une chance : le puits est dans la cour. Pour me doucher, je vais comme dans mon enfance tirer l'eau au puits. Je devrai le faire à plusieurs reprises car la réparation ne sera pas rétablie avant mon départ.


- Je retrouve ma bicyclette rouge pour filer au marché acheter du tissus ( il me reste trop de francs, il faut les dépenser ).
La couturière en quelques heures me fera 4 boubous. En les récupérant, elle me donnera un sac plein de jolis citrons verts fraîchement cueillis dans son jardin ! un vrai bonheur car ils sont délicieux.
- Ma mémoire n'étant pas toujours fidèle, par précaution, je refais quelques parties du jeu d' adgi avec Samson. Pour gagner c'est plus difficile car il ne m'aide plus..
Voici la nièce de Pascaline avec ses crayons et son Tee shirt.









Je fais quelques heureux, chez les enfants, en leur donnant les derniers crayons, cahiers et desvêtements qui me restent encore.









- Je vais finir la soirée et passer la nuit chez Pascaline. Cela fait huit jours qu'elle m'attend. Nous partageons le même lit,nous discutons beaucoup, il fait très chaud et son ventilateur, en panne, est chez le réparateur. Les moustiques étaient ailleurs, une chance pour moi ...










Voyez ce four au fond d'une cour !









Au réveil, une bonne odeur de pain arrive jusqu'à nous. le voisin est un boulanger. J'en profite pour acheter quelques pains briochés et m'en vais déjeuner avec Pierrette à la villa.









Je passe une dernière fois au Cyber pour dire au revoir à Romuald. Il ne m'entendra plus crier, raler comme cela arrivait quand une coupure d'électricité effaçait, annulait le travail que je venais de faire. Il me regrettera. Il était le premier à suivre le blog . Nous avons échangé nos adresses. Il était très sympa. il est vrai que j' étais une bonne cliente ! La dernière semaine, j'ai eu droit à une petite réduction....
Je finirai mes bagages car Delphin doit venir avec un taxi à 17 heures. Mais....
Trop occupé par ses propres affaires, il m'a complètement oublié. Pour lui, je n'existais plus, il était surpris d'apprendre que je devais être à l'aéroport ce soir. Il avait pourtant fait le planning lui même..
Le taxi est arrivé. Nous avons pris la route des pêches pour nous rendre à Cotonou où Pierre m'attendait ...